[Demande] Stefy
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[Demande] Stefy
par Stefy Ven 13 Juin - 13:44
Bon. Legend m'a expliqué ce que cétait le projet et je serais intéréssée si possible à participer, si il y a des choses à faire qui sont dans mes moyens, comme écrire :p
En espérant avoir une réponse positive
Stefy
En espérant avoir une réponse positive
Stefy
Stefy- Scénariste
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Réponse et proposition de test écrit.
par Legend Ven 13 Juin - 13:54
Coucou,
Je t'ai invité car je connais ton gout pour l'écriture et je sais que tu as très souvent de bonnes idées à mettre en place, si tu arrives à écrire suffisamment précisemment pour qu'un graphiste reprenne le tout en image, c'est un avantage qui permettra de travailler en coordination entre les différents domaines d'applications du projet.
Pour ce qui est de ton intégration, nous avons l'habitude de proposer un test d'entrée afin de pouvoir apprécié les capacités du candidat. Dans ce cas précis, tu postules pour le domaine rédactionel du projet, je vais donc te demander d'écrire
Voici ton test :
En un nombre indefini de ligne tu devras décrire l'ambiance de la ville du projet durant la tombée de la nuit. Je te conseille vivement de t'inspirer des couleurs de Silent Hill (si si ya des couleurs
). Ce test n'est là que pour tester tes capacités, ta connaissance précise du projet n'est pas requise, soit intuitive et ... bon courage.
Je t'ai invité car je connais ton gout pour l'écriture et je sais que tu as très souvent de bonnes idées à mettre en place, si tu arrives à écrire suffisamment précisemment pour qu'un graphiste reprenne le tout en image, c'est un avantage qui permettra de travailler en coordination entre les différents domaines d'applications du projet.
Pour ce qui est de ton intégration, nous avons l'habitude de proposer un test d'entrée afin de pouvoir apprécié les capacités du candidat. Dans ce cas précis, tu postules pour le domaine rédactionel du projet, je vais donc te demander d'écrire
Voici ton test :
En un nombre indefini de ligne tu devras décrire l'ambiance de la ville du projet durant la tombée de la nuit. Je te conseille vivement de t'inspirer des couleurs de Silent Hill (si si ya des couleurs
). Ce test n'est là que pour tester tes capacités, ta connaissance précise du projet n'est pas requise, soit intuitive et ... bon courage.
Legend- Direction Artistique
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Re: [Demande] Stefy
par Stefy Ven 13 Juin - 23:59
Voilà j'espère que ce sera à la hauteur de tes espérences...
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Elle en avait assez de marcher, assez de dormir sur le sol dur dans les bois ou peu importe. Ses vêtements étaient gris de poussière, elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir se laver et manger quelque chose de correct. Les vingt centimètres inférieurs de sa cape étaient souillés par la boue. Un sourire affamé s’étala sur ses lèvres quand elle aperçut, au-delà du brouillard et de la pénombre du crépuscule, la silhouette d’une ville.
Elle accéléra le pas, évitant les flaques amassées dans la route trouée. Elle imaginait déjà une auberge, un repas fumant, un lit. Mais le pétillement de ses yeux s’amenuisait au fur et à mesure qu’elle avançait. Elle entendait la résonnance des pas qui s’enfuyaient dans la brume, probablement ceux des gens qui rentraient chez eux. Son regard se posa sur la première maison. La peinture était écaillée, l’habitation délabrée. Elle avançait de moins en moins vite. Un rire de jeune fille résonna, un bruit de course, des paroles d’amitiés criées à travers les rues. Vail se demanda si la fille voyait seulement la personne à qui elle s’adressait. Les nuages dans lesquels elle s’enfonçait semblaient tellement impénétrables ce soir. Une mère cria à l’égard de son enfant qu’il fallait rentrer. Un tenancier salua bruyamment l’un de ses amis. En levant les yeux, Vail vit au loin les derniers reflets de soleil découper une ombre d’immeuble bien carrée. Il devait être à quelques kilomètres. Elle se trouvait donc dans une sorte de banlieue. Ses sourcils se fronçaient sans qu’elle s’en rende compte. Les gens ici semblaient polis les uns envers les autres, amicaux même. Alors pourquoi ce sentiment étrange d’insécurité. Peut-être à cause du bruit des pas des gens, décuplé par l’atmosphère lourde.
Elle avança encore de quelques pas et s’arrêta à nouveau. En fait non. Il n’y avait plus de bruit, plus aucun. Plus de lumières aux fenêtres des maisons, les volets semblaient tous fermés. Plus de rires, de paroles, de pas. Plus de lumière. Le soleil était parti pour de bon. Et avec lui la chaleur de la ville qu’elle n’avait qu’entr’aperçue. Elle remarqua dans la pénombre que le bruit de sa respiration lui parvenait, plus net, parce que le brouillard partait lui aussi. Elle tourna sur elle-même, à la recherche d’un hôtel ou quelque chose. Elle repartit dans le dédale de rues, jetant malgré elle des coups d’œil à gauche et à droite, méfiante. Un claquement sonore la fit se retourner d’un coup. Un couvercle de poubelle en métal qui était tombé au sol, et un miaulement de chat indigné, qui semblait quelque peu hostile. Des ombres semblaient s’effacer dans chacun des coins sur lesquels Vail posait le regard. Son cœur s’accéléra quelque peu et l’air qu’elle expirait formait de la buée dans l’air. Avait-elle chaud ou bien faisait-il très froid tout à coup ?
Un souffle dans son cou, elle se retourna encore. Mais personne n’était derrière elle pour lui faire une blague. Personne dans aucune rue en fait. Elle avait l’impression d’avoir à nouveau huit ans, quand elle rentrait trop tard chez elle et qu’il faisait noir. Autre que les silhouettes incertaines aux coins des maisons, des nuages de fumées avaient l’air de se matérialiser autour d’elle. Tout rétrécissait autour d’elle, l’oppressait. La ville l’enfermait en elle. Elle partit en courant vers l’endroit où elle supposait les immeubles, pourchassée par ses souvenirs.
Un lampadaire. Encore un. Un immeuble de verre. Enfin. De la lumière. Le centre de la ville. De la chaleur, des retardataires qui marchent, un taxi qui passe. L’enseigne d’un hôtel qui brille au-dessus d’elle. Sauvée. Elle se retourne vers l’ombre de la banlieue. Un frisson parcourt sa colonne vertébrale alors qu’elle a l’impression que des fantômes pas centaines rôdent à la limite de la lueur. Elle se précipite vers la porte en verre bordé de doré de l’hôtel. Elle se défait peu à peu de sa peur. Elle se traite silencieusement d’idiote. Ce n’était qu’une impression, un fantasme d’enfant…
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Elle en avait assez de marcher, assez de dormir sur le sol dur dans les bois ou peu importe. Ses vêtements étaient gris de poussière, elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir se laver et manger quelque chose de correct. Les vingt centimètres inférieurs de sa cape étaient souillés par la boue. Un sourire affamé s’étala sur ses lèvres quand elle aperçut, au-delà du brouillard et de la pénombre du crépuscule, la silhouette d’une ville.
Elle accéléra le pas, évitant les flaques amassées dans la route trouée. Elle imaginait déjà une auberge, un repas fumant, un lit. Mais le pétillement de ses yeux s’amenuisait au fur et à mesure qu’elle avançait. Elle entendait la résonnance des pas qui s’enfuyaient dans la brume, probablement ceux des gens qui rentraient chez eux. Son regard se posa sur la première maison. La peinture était écaillée, l’habitation délabrée. Elle avançait de moins en moins vite. Un rire de jeune fille résonna, un bruit de course, des paroles d’amitiés criées à travers les rues. Vail se demanda si la fille voyait seulement la personne à qui elle s’adressait. Les nuages dans lesquels elle s’enfonçait semblaient tellement impénétrables ce soir. Une mère cria à l’égard de son enfant qu’il fallait rentrer. Un tenancier salua bruyamment l’un de ses amis. En levant les yeux, Vail vit au loin les derniers reflets de soleil découper une ombre d’immeuble bien carrée. Il devait être à quelques kilomètres. Elle se trouvait donc dans une sorte de banlieue. Ses sourcils se fronçaient sans qu’elle s’en rende compte. Les gens ici semblaient polis les uns envers les autres, amicaux même. Alors pourquoi ce sentiment étrange d’insécurité. Peut-être à cause du bruit des pas des gens, décuplé par l’atmosphère lourde.
Elle avança encore de quelques pas et s’arrêta à nouveau. En fait non. Il n’y avait plus de bruit, plus aucun. Plus de lumières aux fenêtres des maisons, les volets semblaient tous fermés. Plus de rires, de paroles, de pas. Plus de lumière. Le soleil était parti pour de bon. Et avec lui la chaleur de la ville qu’elle n’avait qu’entr’aperçue. Elle remarqua dans la pénombre que le bruit de sa respiration lui parvenait, plus net, parce que le brouillard partait lui aussi. Elle tourna sur elle-même, à la recherche d’un hôtel ou quelque chose. Elle repartit dans le dédale de rues, jetant malgré elle des coups d’œil à gauche et à droite, méfiante. Un claquement sonore la fit se retourner d’un coup. Un couvercle de poubelle en métal qui était tombé au sol, et un miaulement de chat indigné, qui semblait quelque peu hostile. Des ombres semblaient s’effacer dans chacun des coins sur lesquels Vail posait le regard. Son cœur s’accéléra quelque peu et l’air qu’elle expirait formait de la buée dans l’air. Avait-elle chaud ou bien faisait-il très froid tout à coup ?
Un souffle dans son cou, elle se retourna encore. Mais personne n’était derrière elle pour lui faire une blague. Personne dans aucune rue en fait. Elle avait l’impression d’avoir à nouveau huit ans, quand elle rentrait trop tard chez elle et qu’il faisait noir. Autre que les silhouettes incertaines aux coins des maisons, des nuages de fumées avaient l’air de se matérialiser autour d’elle. Tout rétrécissait autour d’elle, l’oppressait. La ville l’enfermait en elle. Elle partit en courant vers l’endroit où elle supposait les immeubles, pourchassée par ses souvenirs.
Un lampadaire. Encore un. Un immeuble de verre. Enfin. De la lumière. Le centre de la ville. De la chaleur, des retardataires qui marchent, un taxi qui passe. L’enseigne d’un hôtel qui brille au-dessus d’elle. Sauvée. Elle se retourne vers l’ombre de la banlieue. Un frisson parcourt sa colonne vertébrale alors qu’elle a l’impression que des fantômes pas centaines rôdent à la limite de la lueur. Elle se précipite vers la porte en verre bordé de doré de l’hôtel. Elle se défait peu à peu de sa peur. Elle se traite silencieusement d’idiote. Ce n’était qu’une impression, un fantasme d’enfant…
Stefy- Scénariste
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Re: [Demande] Stefy
par Legend Sam 14 Juin - 0:49
Bien, parfait, pour moi c'est le signature d'une entrée dans l'équipe.
Malgré le fait que tu ne connaisses pas grand chose du projet, tu as su allé dans ton texte, faisant de quelques lignes un livre, un préambule, une histoire, une "fin sans fin".
Merci c'était très agréable à lire.
Malgré le fait que tu ne connaisses pas grand chose du projet, tu as su allé dans ton texte, faisant de quelques lignes un livre, un préambule, une histoire, une "fin sans fin".
Merci c'était très agréable à lire.
Legend- Direction Artistique
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Croleo- Chef de Projet
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Re: [Demande] Stefy
par Legend Sam 14 Juin - 19:30
Ah oui au fait, c'est bien qu'elle soit acceptée mais... quelle place rejoint-elle ? ^^
Je pensais la faire rédiger le scénario au fur et à mesure de nos avancées, en gros elle devra jouer le rôle de la journaliste interne qui regroupe nos informations et qui rédige le scénario petit à petit.
Soit on fait de cette manière, soit on fait plus simple pour elle, dès qu'on est d'accord sur un point, on le met dans un topic scénaristique et elle s'occupe de la rédaction complète.
Je serais plutôt du deuxieme avis mais faut voir avec vous.
Je pensais la faire rédiger le scénario au fur et à mesure de nos avancées, en gros elle devra jouer le rôle de la journaliste interne qui regroupe nos informations et qui rédige le scénario petit à petit.
Soit on fait de cette manière, soit on fait plus simple pour elle, dès qu'on est d'accord sur un point, on le met dans un topic scénaristique et elle s'occupe de la rédaction complète.
Je serais plutôt du deuxieme avis mais faut voir avec vous.
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Re: [Demande] Stefy
par nid4mail Lun 23 Juin - 5:04
bon je vais m'essayer au sujet de Legend juste comme ca, pour mon plaisir.
Ploc. Ploc. Une ombre. Un bruit sec... Rien. Ou peut etre si des choses, des gens. Ils passent. Jeunes. Vieux. Hommes et femmes. Femmes et hommes. Sur le trottoir, nul ne s'arrete. Nul ne le regarde. Il est là. On le voit, on l'entend parfois. mais personne ne fait attention a lui. Plus loin, il y'en a d'autres. Mais ce n'est pas lui, lui il est là. Ploc. Ploc. Des gouttes tombent, bruyamment la plupart du temps, ou ruissellent sur lui mais personne ne les remarque... un chat le regarde de loin... oui mais ce n'est qu'un chat... Combien il aimerait que des enfants le serrent entre leur bras, essaient de le faire tournoyer, combien il aimerait que les amoureux échangent leurs secrets avec lui, combien il aimerait... oui mais non. Les gens passent et ils l'ignorent. Bientot la nuit tombera.
Tard. Elle finira par gagner du terrain sur la lumière. Lentement mais surement, elle s'installera. D'abord, inévitablement, le soleil disparaitra puis la clarté vacillera... Les enfants rentreront, les vieux se presseront d'hater leur pas, les animaux se dirigeront vers leurs gamelles et petit a petit, le silence viendra... Certes, quelques jeunes passeront près de lui, certains iront meme jusqu'a s'appuyer sur lui comme sur un baton de vieillesse, dernier rempart avant de toucher le sol, lui toujours fier et droit... Cette nuit noire, sans lune, s'installera et lui il luttera de toute ses forces. Il devra proteger ceux qu'il aime contre les ténèbres. Seul. "Alone in the dark" comme disent certains des hommes. Mais lui n'est pas tout a fait seul. Il en a conscience. Mais si lui faiblit, alors... Il ne l'ose l'imaginer. Certes, il le sait... Certains vaccilleront. C'est inévitable. Et les ténèbres gagneront encoreun peu plus de terrain. Mais non... Pas lui. Chaque soir c'est pareil. La nuit arrive et ses sens s'eveillent...
Timidement, près de lui, se trouve un banc en bois, qui fut sans doute du chêne, robuste et centenaire de son vivant, abritant les fidèles qui se rendaient à l'église le dimanche avant de déguster un repas en famille... Lui il ne peut que l'imaginer, il n'etait pas encore... né. si on peut dire... Oh non il n'est pas né de la dernière pluie mais ce banc... Ils se cotoient depuis tant d'années... Entre eux, il n'y a rien. Il a bien essayé de... Mais non, le banc n'a jamais voulu... De l'autre coté, il n'y a rien... juste une longue langue de goudron qui s'enfonce dans les ténèbres, jusqu'à la mer... Oui, la mer... il en sent les odeurs de là ou il est... Quelque fois lorsque que le vent depuis le littoral et qu'il est assez fort, le sel le pique mais il ne peut rien faire... il est là, il ne bouge pas... C'est qu'il a un devoir a faire.
Il veille sur vos nuits, le lampadaire.
nid4mail- Game Designer
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Localisation : Au fond A gauche a la place de Dieu
Date d'inscription : 22/11/2007 -
Legend- Direction Artistique
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Localisation : Trop proche de partout...
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